Entretien avec Laurent Tabouelle, Directeur général délégué du groupe CODIX



Interview donnée pour l'Association portugaise de Leasing, Affacturage et Location – ALF

Pourriez-vous expliquer brièvement comment CODIX s’est développé et comment les services fournis ont évolué ces dernières années ?

Au cours des 25 dernières années, CODIX n’a connu qu’une croissance organique, d’abord au niveau national, puis international. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour garantir à nos clients que nous nous soucions du produit et des services que nous leur fournissons. Nos Clients en sont conscients et transmettent ce message à nos prospects. Nous avons commencé notre parcours commercial par le recouvrement de créances pour des institutions financières, de grandes entreprises, des organismes gouvernementaux et de grandes agences de recouvrement externes ; nous avons ensuite élargi la portée fonctionnelle de notre progiciel à l’assurance-crédit, puis au financement commercial, au leasing et au crédit à la consommation. A tous les stades de notre développement, nous utilisons la même recette : nous consacrons beaucoup d’efforts à développer la profondeur et l’envergure fonctionnelles de l’application pour prendre en charge toutes les opérations tout au long du cycle de vie des contrats, avec un maximum d’automatisation tout en conservant un haut niveau de flexibilité. C’est cette adaptabilité et cette polyvalence, que nous mettons en place partout dans le système, qui est la clé, permettant non seulement de s’adapter à l’évolution naturelle des produits proposés par nos Clients à leurs clients, mais aussi de respecter tous les ajustements réglementaires et de suivre l’évolution des comportements des financiers et de leurs marchés.

Compte tenu de votre présence dans plusieurs pays, le financement spécialisé et la façon de faire des affaires varient-ils beaucoup d’un pays à l’autre ?

Au niveau macro, la réponse à cette question serait non, les grandes lignes des produits sont assez similaires dans de nombreux pays. Les principes comptables internes standardisés entraînent également des contraintes communes. Toutefois, si l’on examine les détails, on observe un nombre important de pratiques locales, de réglementations locales et d’attentes du marché local qui doivent être prises en compte. Même une chose aussi élémentaire qu’une facture, émise à un client, est soumise à de nombreuses règles spécifiques à chaque pays, même en Europe.

De quelle façon parvenez-vous à concilier les différences entre les pays à l’aide d’un seul logiciel ?

Le mot clé est ici le paramétrage, accompagné de la conception adéquate. En effet, lorsque nous développons ou étendons des fonctionnalités dans iMX, nous nous assurons également de les concevoir de manière à ce qu’elles aient une portée et une application mondiales. Par conséquent, dans la définition de la plupart des règles métier du système, le pays du financier/de l’unité de gestion, le pays du client, ainsi que le type de produit figurent parmi les critères déterminant les conditions d’application de la règle. Avec une telle conception, nous n’avons pas besoin de connaître à l’avance toutes les spécificités des pays, nous devons seulement ajouter le paramétrage adéquat, une fois que nous en avons besoin pour un pays ou une région donnée, car la règle possède la flexibilité nécessaire pour prévoir cela et s’adapter. Cela vient bien sûr s’ajouter au fait que, depuis le tout début, iMX a été conçu et créé comme un système multi-devises et multi-langues.

Selon vous, quelle est l’importance d’être un membre agrégé de l’ALF ?

En tant que membre de l’ALF, cela nous permet de mieux nous faire connaître et de mieux faire connaître CODIX et la solution logicielle spécialisée de leasing et d’affacturage que nous proposons, personnalisons et implémentons. Être membre de l’ALF signifie également avoir un meilleur accès à des informations et à des nouvelles actualisées relatives à l’industrie portugaise du leasing et de l’affacturage.

Croyez-vous que la pandémie actuelle va changer le fonctionnement des marchés financiers spécialisés ? Et si oui, de quelle manière ?

En quelques mois seulement, nous avons tous été littéralement contraints de nous adapter à cette situation. Le monde s’est retrouvé dans une situation inconnue à laquelle il se prépare depuis des années, mais qu’il a dû affronter en quelques jours. Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de discussions sur l’avenir numérique et les services à distance, mais elles n’ont pas été mises en pratique. Et le gagnant sera celui qui s’adaptera le plus rapidement. Aujourd’hui plus que jamais, il est clair que la transformation numérique du secteur financier est irréversible. La crise actuelle a accéléré ce processus, donnant aux entreprises l’occasion d’affiner leur stratégie commerciale et même de profiter de l’évolution rapide de l’environnement grâce à la technologie. La bonne solution à portée de main leur permet d’améliorer la qualité et la rapidité des services, d’optimiser l’expérience utilisateur, d’automatiser les processus et même d’accroître la productivité en ces temps difficiles.

Les investissements informatiques des institutions financières devraient certainement continuer à augmenter dans les années à venir, car presque toutes les organisations doivent répondre pleinement aux besoins des clients finaux, en particulier dans cette situation difficile qui pourrait durer longtemps. Par conséquent, qu’elles soient petites ou grandes, les organisations ont de plus en plus besoin d’une solution d’entreprise multicouche, capable d’assurer la flexibilité du flux de travail, un ensemble de fonctionnalités approfondies et une couverture fonctionnelle complète de tous les produits pour garantir la durabilité de leur activité. Chacun adoptera sa propre approche, en fonction de sa position actuelle sur le marché et de ses ambitions pour l’avenir. Mais aucune institution financière ne peut rester la même.

Bulletin ALF, Mai-Juin 2020

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